Nos serviceschez Echo 38, cabinet médical de Meylan

L’écho-chirurgie est une technique de micro-chirurgie qui utilise l’échographie pour guider un instrument miniaturisé. Cette méthode permet de minimiser les dommages sur les tissus, en évitant l’ouverture de la peau pour accéder à une structure anatomique. Elle a été développée entre autres par les docteurs F. LAPEGUE à Toulouse ainsi que le docteur D. PETROVER à Paris. Ils expliquent que cette nouvelle technique combine les connaissances du clinicien, la dextérité du chirurgien et la vision de l’échographiste. L’écho-chirurgie offre donc de nouveaux traitements mini-invasifs et ambulatoires pour des pathologies telles que le canal carpien, le doigt à ressaut, les ténosynovites de De Quervain au poignet ou la maladie de Dupuytren à la main.

Oui et Non…

Oui, car c’est un acte de radiologie interventionnelle. On utilise le même matériel qu’une infiltration, à savoir des aiguilles, des seringues et un échographe.

Non, car le but n’est pas d’administrer un médicament chimique tel qu’un corticoïde lors d’une infiltration, qui agit uniquement via ses propriétés pharmacocinétiques. Le but de l’écho-chirurgie est de sectionner mécaniquement, avec le biseau d’une aiguille, une structure pathologique. Cela se rapproche donc plus d’un acte chirurgical par son action mécanique que d’une infiltration d’un médicament.

Oui et Non…

Oui, car l’action mécanique est similaire : lever un conflit, une sténose ou aviver un tendon fibrosé. C’est une thérapie mécanique et non chimique.

Non, car c’est un geste réalisé en ambulatoire au cabinet, et non au bloc opératoire lors d’une hospitalisation. Il n’est pas nécessaire non plus de réaliser une incision cutanée pour voir la structure directement, puisque l’échographe est l’œil de l’écho-chirurgie. Pas besoin non plus d’outils chirurgicaux, car l’aiguille remplace le scalpel du chirurgien.

Lorsque le traitement fonctionnel de première intention ne suffit pas, l’écho-chirurgie permet une prise en charge sécuritaire et efficace. L’écho-chirurgie offre des résultats aussi satisfaisants qu’une chirurgie conventionnelle, mais en plus permet de s’affranchir des contraintes et des risques de la chirurgie.
L’écho-chirurgie permet en effet une prise en charge médicale simplifiée, sans nécessiter d’anesthésie générale ni d’hospitalisation. Elle réduit également les risques de lésions sur les tissus. Les gestes sont réalisés plus facilement et rapidement au cabinet, ce qui diminue le temps de prise en charge.

Une consultation préalable permet de faire le point sur la pathologie, les attentes du patient et la pertinence d’un geste d’écho-chirurgie. Il vous sera alors expliqué et montré comment la procédure sera réalisée.

Chez Echo 38, l’écho-chirurgie est principalement pratiquée en utilisant la technique de ténotomie percutanée à l’aiguille. Ce geste consiste à sectionner des fibres d’un tendon ou d’autres structures pathologiques.
Là où un chirurgien procéderait à une section complète avec un bistouri, le Dr FAVAREL utilisera le biseau d’une aiguille, son côté tranchant, pour aviver la structure pathologique. On parle de multi perforations.
Par exemple, pour un doigt à ressaut, la section de la poulie à l’aide des allers-retours de l’aiguille permettra de distendre suffisamment la poulie pour lever le conflit mécanique.
Pour une ténosynovite sténosante de De Quervain, la technique est similaire, avec une section du rétinaculum qui bloque la coulisse des tendons.
Dans le cas d’une bride de Dupuytren, la section est complète, avec une extension réalisée par des manœuvres externes à la fin de la procédure. Tout au long de l’intervention, l’utilisation simultanée de l’échographie permet de guider le geste et de s’assurer de ne pas léser les structures nobles.

À la suite d’une désinfection soigneuse à la bétadine ou à la chlorexidine alcoolique en cas d’allergie, une anesthésie est réalisée.
D’abord en sous-cutané, pour endormir la peau puis en profondeur, au contact de la zone à traiter.

La ténotomie est ensuite réalisée, sous écho guidage permanent.
En fin de procédure, un pansement sec est mis en place. Celui-ci sera à changer pendant 48-72h.

Oui, dans la grande majorité des cas. Concernant les gestes réalisés à la main, si votre travail n’est pas manuel ou réalisé en milieu sale, le travail peut être repris le jour même avec un simple pansement. Le cas échéant, un arrêt de travail vous sera remis.​

Non, dans la grande majorité des cas. À la suite d’une écho-chirurgie d’un doigt à ressaut, d’une ténosynovite de De Quervain ou d’une maladie de Dupuytren, un simple massage réalisé par le patient est nécessaire s’il se crée une ecchymose au point d’entrée de l’aiguille.

Pour les tendinopathies rebelles nécessitant une ténotomie et une infiltration de PRP, une prise en charge spécifique est nécessaire. Très souvent, un arrêt de travail de 12 semaines est nécessaire, avec un protocole spécifique de kinésithérapie qui vous sera remis lors de la consultation d’évaluation, réalisée au préalable. Des consultations de suivi seront également nécessaires à 4, 8 et 12 semaines post-geste, pour s’assurer de la bonne évolution du geste et adapter la prise en charge fonctionnelle avec le kiné. Cela ne concerne que les ténotomies du coude, du tendon d’Achille, de l’aponévrose plantaire ou du tendon rotulien.

L’échographe est l’œil de l’échochirurgie, l’aiguille son scalpel.​

Peut-on reprendre le travail après une écho-chirurgie ?

Oui, dans la grande majorité des cas. Concernant les gestes réalisés à la main, si votre travail n'est pas manuel ou réalisé en milieu sale, le travail peut être repris le jour même avec un simple pansement. Le cas échéant, un arrêt de travail vous sera remis.

La kinésithérapie est-elle nécessaire après une écho-chirurgie ?

Non, dans la grande majorité des cas. À la suite d'une écho-chirurgie d'un doigt à ressaut, d'une ténosynovite de De Quervain ou d'une maladie de Dupuytren, un simple massage réalisé par le patient est nécessaire s'il se crée une ecchymose au point d'entrée de l'aiguille. Pour les tendinopathies rebelles nécessitant une ténotomie et une infiltration de PRP, une prise en charge spécifique est nécessaire. Très souvent, un arrêt de travail de 12 semaines est nécessaire, avec un protocole spécifique de kinésithérapie qui vous sera remis lors de la consultation d'évaluation, réalisée au préalable. Des consultations de suivi seront également nécessaires à 4, 8 et 12 semaines post-geste, pour s'assurer de la bonne évolution du geste et adapter la prise en charge fonctionnelle avec le kiné. Cela ne concerne que les ténotomies du coude, du tendon d'Achille, de l'aponévrose plantaire ou du tendon rotulien.

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